Un peu plus d’un mois s’est écoulé depuis ma dernière sortie de pêche et cela commence à faire long… j’en profite donc, en ce dimanche après midi bien ensoleillé, pour aller faire un petit tour sur la Sioule « au bout du monde ».
Arrivé sur place, le niveau semble idéal bien que sans activité de surface apparente. En remontant la rivière, je croiserai trois pêcheurs en sèche venu de Clermont-Ferrand et dont pour deux d’entre eux c’était la première fois qu’ils pratiquaient ce parcours.
Après m’avoir confié avoir beaucoup de difficultés à faire monter les poissons sur leur mouche, alors que je venais de prendre mes deux premiers poissons en dessous deux, nous en avons profités pour débattre sur nos techniques de pêche respectives.
Débat qui, bien que dans la bonne humeur et dans un esprit d’échange, laissait mes trois compères du jour bien perplexe quand à la légitimité de la pêche en nymphe au fil.
Petit aparté : Je ne pêche à la mouche que depuis 2010 et j’ai à mes débuts en sèche essuyé bon nombre de capot, jusqu’au jour ou j’ai appris que mon voisin pêchait depuis de nombreuses années en NAF.
Ce dernier n’est autre qu’Hervé Aujon, disciple de Marcel Roncari grand pêcheur en NAF (comme quoi le monde est petit). C’est donc sur les conseils d’Hervé, que je me suis lancé dans cette technique. Technique, qui bien que décrier par certain puriste de la pêche en sèche, m’a permis de sauvé bon nombre de capot, d’accroître mon plaisir d’être au bord de l’eau et… de pêcher!
Aujourd’hui encore, je vois tellement de pêcheurs en sèche, attendre pendant des heures sur le bord de la rivière une hypothétique activité, s’offrant ainsi le plaisir d’être au bord de l’eau tout en refusant celui de pêcher.
Voilà c’est dit…
En remontant un peu plus haut et ce, dans un même courant profond je prendrais quelques beaux poissons avec une JBNT1 de chez Devaux. Encore un peu plus tard et un peu plus haut, après avoir décroché à mes pieds un très beau poisson, deux belles truites clôtureront mon après- midi.
Sur le chemin du retour, je croiserai de nouveau les trois compères du jour qui de toute évidence, n’auront pas réussi à leurrer Dame truite. Leurs curiosités accrue à la vue de mes quelques photos du jour nous ramènera tout naturellement à la pêche en nymphe avec un discours plus modéré et intéressé.
Conclusion… il n’y a que « les imbéciles » qui ne changent pas d’avis !