Pour ce week-end de trois jours, et ce malgré une météo capricieuse annoncée, je me suis décidé à rejoindre Argentat pour pêcher la Dordogne.
En ce samedi 19 avril, la Dordogne étant un peu poussive avec 84m3 et un peu haute à mon goût, je décide donc de découvrir un peu mieux la maronne à 16m3.
Après avoir pris mes quartiers chez Christian au camping le soleil d’oc et parcouru bon nombre de kilomètre à la recherche d’un spot intéressant, je finis par trouver un coin où l’accès à la rivière fût praticable.
Une bonne heure de pêche s’est écoulée sans grand succès, quand soudain… s’est finalement un ombre de 35 qui viendra prendre ma nymphe. Compte tenu, du faible engouement des truites pour mes nymphes et afin d’éviter d’autres ombres sur ce secteur, je changerais plusieurs fois de coin et ce sans grand succès en ce samedi.
L’eau extrêmement fraîche, le débit et la végétation dense, ne facilite pas la pêche en NAF.
En ce dimanche la rivière a baissée à 78m3, et c’est sous une pluie fine que je m’apprête à tester mes nouvelles nymphes sur la Dordogne ; Trois petites truites se laisseront tenter avec vigueur entre deux éclaircies. Les grosses mémères sont difficiles, les fosses délicates à atteindre et la pluie redouble en cette fin d’après-midi.
L’eau commence à me glacer et je commence à me résigner à rentrer au chaud ; Aller encore deux ou trois dérives et c’est dit je rentre. Ma nouvelle nymphe tombe en cloche et ma pointe de soie défile à tout va, un petit appel et boum, j’ai ressenti la touche jusque dans mon avant-bras… j’y crois pas, est-ce ma grosse truite tant recherchée ? le combat est tendu compte tenu du courant et je cherche à la ramener dans un coin plus propice à la mise à l’épuisette.
Après quelque minute de combat et d’adrénaline, j’aperçois enfin sa dorsale… un ombre de plus de quarante.
Après avoir désenchanté et une petite photo rapide avant sa remise à l’eau, c’est dit je rentre au chaud trempé et frigorifié (un petit rosé bien au chaud devant la télé devrait me réconforter).
Ce lundi matin sera encore la Dordogne, sans grandes convictions car le réveille fût difficile et les courbatures sont aux rendez-vous contrairement aux mémères.
Je décide de passer la matinée là où en 2012 pour l’ouverture, j’avais pris une truite de 44cm avec Hervé. La rivière est belle mais après 4heures dans l’eau et trois petites truitelles (appareil photo s’abstenir), s’en est trop pour moi car je suis frigorifié et quoi qu’il en soit, il est heure de faire mes valises.
Je quitte Argentat avec le regret de ne pas avoir taquiné de plus grosses truites mais avec une bonne fatigue et déjà l’envie d’y revenir.